Comment changer de détecteur sans aucune contrainte ?
Changer de détecteur de métaux peut sembler complexe, surtout lorsqu’on passe d’un modèle familier à un appareil plus avancé. Pourtant, cette transition est une étape naturelle que connaissent tous les prospecteur.
L’un des défis majeurs lors du changement de détecteur est de s’habituer aux nouveaux sons et tonalités. Que vous restiez dans la même marque ou non, cette transition peut être déconcertante au début. Dans ce cas, il faut rester patient et de comprendre que ce processus d’apprentissage est normal. Les réglages de base comme la discrimination et la sensibilité doivent être maîtrisés progressivement, en s’appuyant sur les pré-réglages d’usine et en affinant peu à peu votre écoute. Lire attentivement la notice est également primordial pour bien comprendre les fonctionnalités de votre nouvel appareil.
Soyez assuré que, grâce à nos conseils, vous surmonterez cette période d’adaptation. En appliquant les astuces partagées dans cet article, vous pourrez tirer le meilleur parti de votre détecteur et découvrir de nouvelles possibilités sans stress ni frustration. Chaque détecteur a ses particularités, mais avec de la pratique et de la patience, vous vous familiariserez rapidement avec votre nouvelle machine.
Dans cet article, nous allons vous guider pour que ce changement se fasse de façon efficace et en douceur.
Comment s’habituer eu changement de sons et de tonalités ?
En règle générale, le son et la tonalité est la première chose qui vous perturbera le plus lorsque vous utiliserez un autre détecteur de métaux. Autant, si vous restez avec la même marque de détecteur, vous trouverez plus de sonorités familières, ce qui vous aidera à mieux vous faire à ce changement de machine, autant, si vous changez de marque, la prise de nouvelles habitudes sonores vous demandera bien plus de temps.
Il sera donc normal de vous poser 10 milliards de questions lors de vos premières sorties : « ai-je choisi le bon détecteur ? j’aurais dû prendre l’autre, …. ». Hôtez vous immédiatement cette petite voix de votre tête. Si vous avez changé de détecteur, c’est forcément pour prendre le niveau au-dessus et vous avez probablement choisi celui-ci plutôt qu’un autre, car les utilisateurs en son content. Dites-vous que cette situation est normale et qu’il vous faudra du temps.
Pour ma part, j’ai eu ce cas de conscience lorsque je suis passé d’un Eurtotek pro, idéal pour débuter pour pas trop cher, à un Equinox 800. Autant, vous dire que j’ai passé un gap. Et pourtant, ma première sortir avec le Nox fut assez amère. C’est quoi ce son ? Pourquoi autant de prospecteur font une telle promotion de cet Equinox et ne lui donnent que des qualités alors que franchement, le son est pourri … (ça c’était ma pensée au bout de 2 heures de sortie).
Finalement, j’ai compris une chose à l’issue de cette première sortie avec ce nouveau détecteur. Il faut faire avec son cerveau exactement ce que l’on fait lors d’un reste d’un détecteur. On appuie sur le bouton 3 secondes, on oublie tout et on apprend à écouter … Il n’y a rien de plus simple. Et c’est ce que j’ai fait.
On a la fâcheuse tendance à s’accrocher à ses anciennes habitudes. Hors, on a, entre les mains, une tout autre machine, dont il faut réapprendre tout. J’ai donc mis ma casquette d’orpailleur et je me suis dit qu’il fallait que je fasse comme pour prospecter dans une nouvelle rivière. On part du principe qu’on ne sait rien et on repart sur les bases.
Pour s’habituer à ces nouveaux sons, il faut repartir de la base. Un réglage simple, en 2 tons et en tous métaux. Un son grave pour le fer et un son plus aigu pour les autres métaux et on creuse sur tout. Et maintenant, on tare la machine (et je parle bien du cerveau, pas du détecteur, car lui, il fonctionne très bien …).
Il faut ensuite se laisser le temps d’apprendre, et écouter tout, en utilisant un casque. Affiner son ouïe demande ce temps. Avec le temps, vous pourrez étendre le panel des tonalités pour apprendre à segmenter mentalement les conductivités, puis jouer au DJ en faisant varier les sensibilités, la réactivité, … Voilà, c’est comme ça qu’on apprend à écouter son détecteur.
Comment apprendre à maitriser les réglages et les différentes options ?
C’est peut-être bête, mais on a commencé cet article sans expliquer la toute première chose à faire avant d’utiliser un nouveau détecteur de métaux. Je ne compte pas le fait de monter le détecteur, ça je vous fais confiance. Ce n’est pas noël tous les jours …
Lire la notice
La première à chose à faire est de lire, en entier, la notice d’utilisation. C’est la base de la base. Pourquoi ? vous allez rentrer dans un tout nouveau monde donc autant vous servir du seul document qui deviendra, au cours des 4 premières semaines avec votre nouvel ami, votre référentiel, votre bible ou livre de chevet (appelez le comme vous voulez). Ce sera votre seul phare dans cette obscurité.
Dites-vous bien que plus un détecteur a de réglages, plus les techniciens de la marque ont mis de l’énergie à documenter parfaitement leur notice. Ce document vous permettra non pas de gagner du temps, mais vous évitez d’en perdre.
Commencez à utiliser les pré-réglages d’usine
Les réglages d’usines et les modes sont fait pour vous faire gagner du temps. Par défauts, les modes de bases sont parfait pour être utilisées dans vous prendre la tête et fonctionneront parfaitement bien pour débuter. L’idée pour vous est de savoir le sélectionner (merci la notice) et de vous mettre directement dans le bain le plus rapidement possible. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Profitez-en aussi pour apprendre à régler le volume sonore, la tonalité, la discrimination et la sensibilité. Ce sont les 4 réglages de bases à utiliser en premier une fois le mode d’utilisation choisi. C’est le meilleur moyen de ne pas se tromper et de tester votre machine (celui du haut, pas celui à votre main).
Si vous modifiez un des 4 réglages de base, faites le un par un afin de mieux saisir les changements et les effets. L’idée est de ne pas vous perdre dans des réglages sans comprendre si cela a eu un effet positif ou non. Variez un premier réglage puis appréciez le changement avant de toucher à un autre réglage de base précédemment cité.
Allez plus loin dans les réglages
Une fois que vous avez commencé à bien sentir votre détecteur de métaux, familiarisé avec les réglages de base, vous pourrez vous aventurer sur les réglages plus poussés comme le seuil sonore, la réactivité, l’effet de sol, …
De toute façon, dans les détecteurs récents, il y a 3 types de réglages ou fonctionnalités :
- Les fonctionnalités de bases : discrimination, volume sonore, sensibilité, tonalité.
- Les fonctionnalités de performance : fréquences, réactivité, effet de sol, modes.
- Les fonctionnalités de confort (propre à chacun) : nombre de tonalités, les tonalités, suppression du bruit électromagnétique, seuil sonore, pinpointer.
Avec le temps, une fois les fonctionnalités de bases acquises, il faudra aiguiser les réglages de confort. C’est fonctionnalités de confort n’auront que peu d’incidence sur les performances de votre détecteur, mais elles en auront sur votre faculté d’écoute et d’analyse des sons. De plus, ces réglages de conforts sont propres à vous et à vos gouts. Ils seront importants à bien appréhender, car vous vous sentirez à plus à l’aise. Car, autant les premiers jours vous subirez ce que votre détecteur vous donnera à écouter, autant ces réglages de confort vous permettront de prendre le contrôle de l’âme de votre détecteur.
Et ce n’est qu’à partir de là que vous pourrez enfin pousser votre machine sur ses réelles capacités en jouant sur les réglages de performances. Comme disait l’autre, « sans maitrise, la puissance n’est rien ».
Dernière astuce secrète de la mort qui tue
Je sais, ce blog se veut sérieux, mais aujourd’hui, j’ai décidé d’être un blogueur plus cool que d’habitude. Personnellement, lorsque j’entends test à l’air, je zappe direct. Les tests à l’air avaient le vent en poupe il y a quelques années pour tester et comparer des détecteurs entre eux.
Comme je suis plein de contradiction, il est hyper judicieux de faire des tests à l’air chez vous. Non pas pour vérifier de la performance de votre détecteur. Ça j’espère que vous avez fait le nécessaire en matière de veille documentaire sur votre détecteur avant de l’acheter. Donc logiquement, vous savez déjà que c’est le meilleur pour le budget que vous avez décidé d’y mettre.
Ici, on va faire un test à l’air juste pour rééduquer votre oreille et vos yeux. Pendant des mois et des années, vous avez appris à utiliser un autre détecteur. Vous arriviez certainement à savoir le nature du métal, voire la forme de l’objet. Ici, on va donc réapprendre à marcher, ou plutôt à reconnaitre des conductivités connues et pourquoi pas, des formes.
Pour ce faire rien de plus simple. Prenez certaines de vos trouvailles, effectuez un réglage que vous commencez à utiliser régulièrement, passez le devant votre disque et écoutez / regardez votre écran, pour vous familiariser à ces nouveaux stimuli. Vous pouvez varier la hauteur (profondeur de détection) pour appréhender les variations de tonalités et de sons. Faire cet exercice revient à faire ce que fait tous les jours un œnologue. L’idée est de vous éduquer sur des cibles que vous connaissez déjà afin de faciliter l’apprentissage de l’utilisation de votre machine sur le terrain au travers des sons et de l’affichage qu’il vous propose.
Notez que cet article peut également servir à un tout nouveau prospecteur qui n’a jamais utilisé un détecteur de sa vie. Car au final, hors mis les millions de pas que vous avez déjà fait avant, avec votre ancien détecteur (ça, c’est pour expliquer à la sécu que la détection est bonne pour la santé), au final, lorsque vous changez de détecteur, vous en savez autant que ce tout jeune prospecteur qui vient de recevoir son tout premier détecteur. Le processus de formation sera identique, avec un léger avantage pour ce novice, car lui, il sait qu’il doit tout apprendre. Quant à vous, vous allez le découvrir.