Un détectoriste anglais à la recherche du propriétaire d’un médaillon égaré
Un passionné de détection de métaux, Mark Willcox, espère retrouver le propriétaire d’un médaillon en argent trouvé récemment dans le sud du Gloucestershire. Ce bijou, qui renferme la photo d’une jeune femme, pourrait dater des années 1960 selon les estimations de Willcox, bien que l’image soit en couleur. Il est déterminé à réunir ce souvenir avec son propriétaire ou ses proches, malgré l’absence d’indices sur l’identité de la personne sur la photo.
Une découverte intrigante dans un champ en labour
Mark Willcox, résident de Coombe Dingle à Bristol, a découvert le médaillon lors d’une prospection entre Wickwar et Charfield. Le bijou, en argent et visiblement endommagé, a attiré son attention alors qu’il se frayait un chemin dans un champ labouré. « Il était couvert de boue et assez cabossé », a-t-il raconté. Après avoir nettoyé le médaillon, il s’est aperçu de sa composition en argent, reconnaissable par la manière dont il réagit au temps et au sol.
À l’ouverture du médaillon, il s’attendait à y trouver des mèches de cheveux, comme c’était parfois le cas pour ce type d’objet ancien. À sa grande surprise, il est tombé sur une photo d’une jeune femme. « Pour moi, cette photo semble dater des années 1960 », a-t-il ajouté.
Depuis, Mark a publié des photos du médaillon sur divers groupes Facebook locaux, espérant que quelqu’un puisse reconnaître la femme ou fournir des informations sur le bijou. Toutefois, jusqu’à présent, aucune piste n’a émergé.
Une quête désintéressée pour rendre un souvenir personnel
Mark Willcox est un membre actif de plusieurs groupes de détection de métaux sur Facebook, où les membres s’entraident souvent pour retrouver les propriétaires d’objets perdus, notamment des bijoux. « Cette année, j’ai déjà retrouvé trois alliances perdues », a-t-il déclaré, soulignant la satisfaction qu’il trouve dans le fait de rendre des objets à leurs propriétaires.
Pour lui, la détection de métaux est un loisir et non un moyen de faire du profit. « Je ne cherche pas des objets pour les vendre, je fais cela parce que c’est une activité agréable », a-t-il expliqué.
En plus du médaillon, Willcox a déjà fait des trouvailles remarquables dans le passé. En 2021, lors d’un autre sauvetage à Wickwar, avec un ami, il a découvert pas moins de 6 500 pièces de monnaie romaines enfermées dans trois pots en céramique.
Ce trésor, d’une valeur historique inestimable, sera exposé au musée de Bristol. Pourtant, malgré l’ampleur de cette découverte, c’est la dimension personnelle et sentimentale du médaillon qui continue de captiver l’attention de Willcox. « Ce n’est pas la chose la plus intéressante que j’ai trouvée, mais c’est certainement l’une des plus significatives », a-t-il conclu.
Pourquoi la détection fonctionne en Angleterre et pas en France ?
Encore une fois, nous voyons bien la différence entre les mentalités saxonnes et latines. Si en France aussi, les détectoristes savent se mobiliser pour rendre service aux gens, comme nos volontaires présent dans dans notre annuaire « SOS objets perdus ».
Les anglais, comme d’autres pays ont su comprendre l’intérêt de reconnaitre le loisir de la détection de métaux comme un loisir d’intérêt public avec le Treasure Act (permettant à tout prospecteur anglais de déclarer leurs trouvailles historiques aux archéologues et participant à l’enrichissement public du patrimoine national).
En France, le détectoriste est un pilleur.