Technique d'orpaillage

Dans quelles rivières cherche-t-on de l’or en France ? Où trouver de l’or en France ?

L’or peut se trouver un peu partout en France. En effet, s’il y a des orpailleurs, c’est qu’il y a de l’or ! Mais n’allez pas croire qu’il y en a beaucoup. Dans certains endroits, il y a autant d’or que dans les grandes régions aurifères du monde comme en Alaska, en Thaïlande ou encore en Australie. Cependant, la disponibilité de cet or français est assez inégale et sous forme alluvionnaire.

Par chance, même si la présence d’or peut être faible par endroits, celui-ci est présent à peu près par tout en France, plus particulièrement près des zones montagneuses.  C’est ainsi que nous pourrons trouver de l’or à proximité des Pyrénées, du Massif Central, des Alpes et du Massif armoricain. 

Nous allons vous présenter dans cet article les endroits, les départements et les cours d’eau où il y a de l’or en France. Nous allons d’abord vous expliquer les grandes zones de gisements, en France, où l’or est présent ainsi que leurs caractéristiques. Puis dans une seconde partie, nous irons plus en détails en vous énumérant les ruisseaux, rivières, fleuves, ainsi que les zones aurifères en France.

Dans quelles régions de France trouve-t-on de l'or en orpaillage ? [PODCAST]

Par contre, il est indispensable de vous renseigner auprès des DDT car énormément de ruisseaux, rivières, voire départements entiers sont interdits à la pratique de l’orpaillage. Il est donc de votre responsabilité de faire vos démarches de demande d’autorisation de pratique et de prendre connaissance où vous pouvez pratiquer la recherche et la prospection de l’or.

Dans quelles régions peut-on chercher de l’or en France ?

carte aurifère détaillé des rivières françaises
Voici la carte de France répertoriant les zones ou la présence de l’or a été avéré scientifiquement. Attention, ce n’est pas parce qu’il y a de l’or qu’il est exploitable en orpaillage. Beaucoup d’eau peut se trouver sous forme incluse dans la roche rendant le test de présence d’or positif sans pour autant ne pas pouvoir en trouver dans les cours d’eau avec une batée.

La région Bretagne, la région la plus aurifère de France

Le massif armoricain est certainement la zone la plus aurifère en France. Bien que méconnu, elle constitue cependant l’une des réserves françaises d’or sous forme native la plus importante. La raison à cela est sa géologie bien particulière, constituée de couches géologiques anciennes, volcaniques, riches en quartz et en schiste, renfermant de l’or.

Aujourd’hui encore, de nombreuses exploitations minières s’intéressent à la Bretagne  pour ouvrir des exploitations de petite envergure et d’y récolter le métal précieux. Heureusement, pour des raisons économiques et surtout environnementales, ces exploitations n’ont toujours pas été ouvertes à ce jour.

La Bretagne est parcourue par de nombreux petit cours d’eau et ruisseaux qui érodent régulièrement ce massif ancien et des roches géologiques contenant des précieuses particules d’or incluses dans la roche , donc difficilement disponible et de petite taille. Mais dans cette zone, l’environnement et le biotope est très fragile du fait du peu d’eau qui y circule.

Aussi 3 des 4 départements de la Bretagne sont interdits à la pratique de l’orpaillage de loisirs. Les DDT ne vous délivreront jamais d’autorisation si vous en faites la demande.

rivière aurifère en france

Il est cependant intéressant de noter que la présence d’or existe bel et bien avec des jolies traces de paillettes, parfois même de petits grains encore cristallisés et non roulés.

Mais la particularité la plus intéressante de la bretagne est la possibilité de trouver de fines particules d’or sur les plages du littoral. C’est ce qu’on appelle des placiers marins.

C’est paillettes d’or viennent des fleuves aurifères, se jetant dans l’océan, puis se remobilisent sur les plages par l’effet de la houle. Il est donc possible de trouver de fines paillettes et pépites d’or à même le sol, sur la plage, lorsque celui-ci est constitué de sable noir. Pour récolter cet or, il suffit d’utiliser une batée et rien de plus.

La chaine Pyrénéennes est la zone aurifère la plus exploitée en France

La chaîne des Pyrénées est probablement la zone la plus exploitée depuis très longtemps. En effet, un grand nombre de documents attestant de l’exploitation de l’or datant de l’Antiquité. La présence de cet or dans les Pyrénées s’explique par la naissance du relief pyrénéen entre les plaques européenne et africaine.

Encore aujourd’hui, les Pyrénées constituent le gisement de nombreux métaux tels que le cuivre, le plomb, le tungstène et également l’or. Le massif des Pyrénées est relativement jeune. Les couches géologiques datant de la période Paléozoïque témoigne de la présence de roche schisteuse impliquant indirectement la création de l’or.

On trouve donc très régulièrement de l’or dans le département de l’Ariège, L’Hérault, mais également dans l’Aude et enfin dans les Pyrénées-Orientales.  Ce sont dans ces trois départements que la concentration en or est la plus forte dans l’extrême sud de la France. Il est ainsi possible de citer L’Ariège, la Garonne, L’Aude, le Têt, l’Arize, et le Salat comme les cours d’eau les plus emblématiques pour la recherche d’or dans cette zone du sud.

Pourtant, même si on trouve assez facilement de l’or dans les Pyrénées, les quantités sont nettement plus importantes du côté Espagnol avec une surface des zones aurifères 4 fois plus grand que coté Français.

Mais il ne faut pas oublier que la zone ouest des Pyrénées est également une bonne source aurifère, comme le Limousin, les Hautes Pyrénées ou encore les Pyrénées Atlantique, bien que moins exploitée par les chercheurs d’or amateurs

Dans les alpes

Si vous souhaitez orienter votre recherche dans les Alpes, sachez que vous aurez plus de chance dans la partie haute des Alpes. En effet, les rivières susceptibles de contenir de l’or se situent plutôt du côté de la Savoie et la Haute-Savoie. D’ailleurs, c’est en Haute-Savoie qu’a été découverte une des plus grosses pépites de France. Elle pesait 43.5 grammes et a été découverte à Alby-sur-Chéran dans le massif des Bauge.

Mais il y a de l’or un peu partout comme par exemple à Proche Albertville, longez l’Arly, rivière aurifère qui vous permettra de réaliser votre collecte. Un peu plus au nord, les rivières proches de Rumilly, d’Annecy et Bonneville sont également des lieux idéaux pour pratiquer l’orpaillage.

Et pour ceux qui vivent proche de la station thermale de Thonon les bains, sachez que vous pourrez longer La Dranse pour parvenir à trouver quelques paillettes d’or.

Dans le Massif Central

Si nous nous dirigeons vers le centre de la France, sachez que le Rhône et la Saône sont des fleuves où les orpailleurs peuvent pratiquer leur loisir. Le Rhône étant le fleuve recueillant bon nombre d’affluents drainant à la fois les alpes et les parois Est du Massif Central, c’est donc un formidable concentrateur naturel d’or alluvionnaire.

ruisseau aurifère en france

Dans les Cévennes, toutes les rivières qui affluent vers le Rhône regorgent d’or. Les épisodes cévenols permettent un renouvellement d’alluvions récurrent et une concentration continue de l’or sur les placiers aurifères. Le Gard traduit le mieux ce phénomène, en particulier les cours d’eau des 3 Gardons présentant très peu de barrages construit par l’Homme, favorisant un enrichissement continu en or.

Le Gardon d’Andouze est le cours d’eau qui connait la plus grande concentration d’or en France si on le compare en mètre cube de graviers. C’est d’ailleurs le cours d’eau le plus fréquenté en France avec près de 800 orpailleurs sur ses berges chaque année et un camping mondialement reconnu dans la recherche d’or, idéal pour effectuer des stages d’initiation d’orpaillage.

Il est également intéressant de noter qu’un département du Massif Central présente un double intérêt pour les prospecteurs. Ce département est l’Auvergne. L’Auvergne est un département aurifère drainant nombre de massifs volcaniques anciens. Mais en plus de l’or, il est également possible de trouver des saphirs. Vous avez de la chance si vous habitez dans ce département ou si vous avez la possibilité d’y aller, car il est possible de récolter des saphirs avec le même matériel que l’orpaillage.

Voici la liste des rivières aurifères en France

Vous devez vérifier la possibilité de pratiquer l’orpaillage dans les différents cours d’eau mentionnés ci-dessous. Pour ce faire, il est de votre responsabilité de faire une demande préalable pour pratiquer l’orpaillage auprès des services de la DDT ou de la DREAL.

Normandie

Même type de placers et teneurs qu’en Bretagne

  • Calvados et Manche : les affluents de l’Orne et de la Vire

Les ruisseaux du sud de Caumont l’éventé sont tous plus ou moins aurifères .

Massif Armoricain

  • Côtes-d’Armor : le Lié, la Rance (la DDT refusent les demandes)
  • Ille-et-Vilaine : la Cantache, le Meu, le Couesnon
  • Maine- et-Loire : les affluents de la Sarthe et de la Basse Mayenne
  • Mayenne : l’Oudon, les affluents de la Haute Mayenne
  • Morbihan : le Blavet, l’Oust et affluents (la DDT refusent les demandes)
  • Finistère: Odet (supérieur), Aulne (Bassin de Châteaulin), Porzay (la DDT refusent les demandes)

Alpes

  • Hautes-Alpes : la Romanche
  • Isère : l’Isère
  • Haute-Savoie : le Rhône, l’Arve, le Fier, le Chéran

Massif Central

  • Allier : l’Allier
  • Ardèche : l’Eyrieux, le Doux , l’Ardèche, le Chassezac
  • Aveyron : le Viaur, la Truyère
  • Cantal : la Jordanne
  • Corrèze : la Vézère, la Loyre
  • Creuse : la Gartempe, la Truyère, l’Ardour
  • Dordogne : l’Isle, la Loue, L’Auvézère (traces d’or)
  • Gard : le Gard, le Gardon d’Alès, le Gardon d’Anduze, le Gardon de Saint Jean, le Galeizon, La Ganière, La Cèze, Le Luech, le Vidourle, le Rhône
  • Hérault : l’Orb, l’Hérault (de Saint-Bauzille de Putois à Ganges)
  • Loire : le Gier
  • Haute-Loire : l’Alagnon
  • Lot : le Lot, la Dordogne (or au camping de Souillac, 6 petites paillettes à la batée) sablières
  • Lozère : le Coulagnet, la Colagne, le Lot
  • Puy de Dôme : l’Allier, la Haute-Dordogne. La Burande à Singles drainant les mines « d’or » de la Bessette
  • Rhône : le Gier, le Rhône, la Saône, Azergues (la vallée qui draine Chessy-les-Mines et son amas sulfuré polymétallique) y compris son affluent la Brévenne (idem à Sain-Bel)
  • Tarn : le Tarn, le Viaur
  • Haute-Vienne : la Gartempe, l’Aurence, l’Isle, la Glane

Est

  • Haut-Rhin et Bas-Rhin : le Rhin, la Thur, la Doller, La Lauch, La Fecht
  • Moselle : la Moselle
  • Haute Saône : L’Ognon
2 orpailleurs avec leur rampe de lavage

Pyrénées

  • Ariège : l’Ariège, le Salat, l’Arize et leurs affluents issus du Plantaurel
  • Aude : l’Aude
  • Haute-Garonne : la Garonne sur tout son cours (hors barrage), à Mancioux, la Neste
  • Hautes-Pyrénées : l’Adour à Maubourguet
  • Pyrénées-Atlantiques: le Gave de Pau, la Nive
  • Pyrénées-Orientales : la Têt, le Tech (interdit à l’orpaillage, car protection biotope), le Réart et leurs affluents issus des Aspres

Les départements les plus aurifères en France

Le Gard

L’or alluvionnaire est présent dans de nombreux ruisseaux, mais ce sont principalement les trois Gardons, ceux d’Alès, de Mialet et d’Anduze, qui suscitent l’intérêt des chercheurs d’or. Le Gardon d’Anduze, de Saint-Jean-du-Gard à son confluent avec le Gardon d’Alès, est particulièrement prometteur en raison des failles dans le bedrock qui affleurent dans ses eaux.

La Cèze est également aurifère, avec une teneur plus importante en aval de Bessèges, notamment à partir de son affluent la Gagnière, surtout entre les ruisseaux d’Abeau et de la Loubatière. Le Luech, un petit affluent près de Chamborigaud, peut également contenir des pépites d’or.

D’autres rivières et affluents tels que le Galeizon dans les plaines de Lafare et d’Avinières, le Rieutord, l’Auzonnet, la Virdoule petite rivière côtière, le Gardon de Saint-Jean et le Rhône qui traverse le département peuvent également réserver de belles trouvailles pour les chercheurs d’or.

L’Ardèche

les zones d'orpaillage sur l'Ardèche

Pour trouver de l’or, il est conseillé de chercher des paillettes dans les environs de “Brahic”, “Grand Brahic”, et “Malbosc”. Les cours d’eau de l’amont de la “Céze” et de la “Ganière”, ainsi que leurs affluents tels que le “Luech” près de Chamborigaud et le “Chassezac”, sont également prometteurs. Des travaux antérieurs montrent également des recherches d’or au pied de la colline de Montalet entre “Molières-sur-Céze” et “Saint-Ambroix”.

Les alluvions plus en aval, vers “Gourdargues”, sont également riches en or. Enfin, les rives du “Rhône” près de Voulte-sur-Rhône, ainsi que ses affluents, tels que le “Doux” et “L’Eryeux” près de Beauchastel, et l’Ardèche, sont également des zones où on peut espérer trouver de l’or.

L’allier

La rivière Allier charrie des pépites d’or à travers les départements de la région. C’est dans les alluvions de cette rivière que j’ai découvert mes premières paillettes d’or, derrière le terrain de sport de Moulins. Depuis l’époque gallo-romaine, les gisements de cassitérite des Chaillats ont été exploités dans le district d’Echassières, contenant une concentration de mispickel aurifère de 0,3 gramme par tonne.

Des traces d’or ont également été trouvées dans les anciennes concessions d’antimoine, à Nades près de Gannat, où l’exploitation a eu lieu entre 1833 et 1837. La compagnie de la Lucette a repris l’exploitation en 1913 pour une durée de 18 mois. On pense que la concession de Montignat près de Montaigut en Combailles, qui a été exploitée de 1893 à 1933, contenait également des minerais aurifères dans son quartz et mispickel.

Le Cantal

Bien que l’étymologie latine “Lac d’or” pour Aurillac soit une légende et que l’orpaillage n’ait jamais été pratiqué dans la région, de l’or microscopique peut être trouvé dans de nombreux endroits du département, y compris dans les gisements de mispickel de Bonnac, Androl, Charlant, Borie, ravin de Bonnac, Vendrines, La Rode, au Costillon au Rode, Naphegy, Riolet, Scoufour, l’Arcueil, Ferbert, Tempel, dans le secteur de Vèze, à Peyrou à la Chapelle en Vézac, et à Caylus-Haut à côté de Vèzels.

De plus, il y a des traces d’or dans le filon de stibine de la Croix d’Astrie et de la concession de Souliac, ainsi que dans les gisements d’antimoine de Brioude et Massiac. Ces découvertes ont été faites lors de prospections effectuées dans la région, contrairement à la légende de l’orpaillage à Aurillac qui n’a jamais été confirmée.

L’Ariège

De nombreux cours d’eau sont connus pour leur richesse en or, mais il faut faire attention dans le département de l’Ariège, car certains d’entre eux sont interdits à la prospection en vertu d’un arrêté de protection du biotope. Il est conseillé de se renseigner auprès de la préfecture de Foix pour connaître les détails.

Ce département est célèbre en France pour son or, et il doit son nom à la rivière l’Ariège qui le traverse, dont le nom “aurigéra” indique clairement la richesse en or. L’orpaillage a été pratiqué intensivement dans la région depuis l’époque gallo-romaine jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, et a repris avec l’arrivée de Jean-Claude Le Faucheur en 1974. Les deux principales rivières aurifères sont l’Ariège, de Crampagnac à Saverdun, et le Salat, de Seix à Soueix et de Saint-Girons à l’embouchure de la Garonne.

De nombreux affluents de la rive gauche de l’Ariège et de la rive droite du Salat sont également aurifères, tels que les ruisseaux de Ferries, la Grosse Milly, la Rigue, le Trébout, les ruisseaux de Bénagues, l’Artix, l’Estrique, de Rieux, de Peyreblanque, ainsi que d’autres petites rivières telles que l’Arize, le Tariol, le Pitrou, la Béouze, le Volp, le ruisseau de Loubens, l’Artillac, l’Ordas, le Saint-Martin, de Mazères, de Tarol, Scoutex, la Goutte, Barrin, Peyreblanque, la Carmille, Dalou, la Lèze, le ruisseau proche de Monesple, le Vicdessos et ses affluents, la Bouigane, le Boatès, l’Arac, le Nert, et l’Oriège.

Le Salat a également été largement exploité pour l’or dans le bassin de Seix à Soueix, et les découvertes deviennent plus fréquentes de Saint-Girons à Lacave, où les dépôts sont plus riches. Bien que Lacave marque la fin du département de l’Ariège, le Salat reste aurifère jusqu’à son embouchure dans la Garonne. Si vous êtes dans la région, vous pouvez passer voir l’auteur du texte qui cherche de l’or sur cette rivière, avec un titre de 21,5 carats, soit 896/1000.

Quels sont les rivières, fleuves et ruisseaux les plus aurifères de France ?

Le Gardon

Le Gardon est une rivière du département du Gard, très connue des chercheurs d’or. Parmi les autres rivières aurifères situées en amont du bassin versant du Gardon, on peut citer le Gardon d’Alès et le Gardon d’Anduze. Le Gardon du Mialet et le Gardon de Saint Jean sont deux autres affluents aurifères de ce dernier. Ils sont tous aurifères. Par conséquent, il y a de quoi faire. Du coup, quand on parle du “Gardon”, on veut dire “les Gardons”.

bed rock apparent dans le gardon

La présence de boue argileuse est également répandue, et elle est aurifère lorsqu’elle est associée à des graviers. À éviter, si la boue est entièrement constituée d’argile fine et de limon (pas de graviers ni de cailloux).

Ces rivières présentent un large éventail de caractéristiques. Il est possible de creuser des bancs de gravier ou du sniping ainsi que de dégager des failles et des trous dans le bedrock. L’existence de sable noir est correctement représentée, mais il est également important d’inclure la présence de barytine, qui est tout aussi lourde et rend le nettoyage plus difficile.

Les épisodes cévenols touchent les Gardons. De ce fait, les inondations sont fréquentes et les matériaux se déplacent rapidement. C’est aussi la cause de sa forte concentration en or. Il y a plusieurs affluents et crues aurifères, ce qui permet à l’or de circuler plus librement. Cependant, c’est aussi la rivière la plus aurifère de France.

Le Gardon est l’une des rivières les plus exploitées en orpaillage de loisir en France, avec ses affluents : le Gardon d’Alès et le Gardon d’Anduze. De sa formation jusqu’au confluent des Gardons, la teneur en or du Gardon est excellente. Près de Ners, on trouve des placers de failles très riches, avec des alluvions coincées par le bedrock.

Le Gardon d’Alès est une source d’or alluvionnaire, avec un bedrock faillé intéressant. Il alimente le Gardon et a pour affluent aurifère le Galeizon. Au nord d’Alès, on trouve un placer aurifère.

Le Gardon d’Anduze est également une source d’or alluvionnaire, avec un bedrock faillé intéressant. Il alimente le Gardon et a comme affluents aurifères le Gardon du Mialet et le Gardon de Saint Jean.

De Saint-Jean-du-Gard jusqu’au confluent avec le Gardon d’Alès, des paillettes et des pépites d’or ont été signalées. Entre les ponts de Lézan et celui des Tavernes, ainsi qu’aux environs de Cardet, on trouve un coin classique d’orpaillage, avec des placers anciens et récents sur les berges, ainsi que des placers dans les trous et les failles.

L’Hérault

L’Hérault est un fleuve côtier de l’extrême est de l’Occitanie qui traverse les départements du Gard et de l’Hérault avant de se jeter dans la Méditerranée près d’Agde.

Il tire son nom du Mont Aigoual dans les Cévennes. L’Hérault est sujet aux événements cévenols, qui provoquent des inondations massives sur de courtes périodes. En conséquence, les fonts baptismaux rocheux sont fréquemment malmenés, ce qui assure un bon mélange des minéraux et un remplissage régulier des failles d’or.

Le fleuve Hérault a une longue histoire d’exploitation aurifère, comme en témoigne son nom latin, Arauris. Cependant, jusqu’à récemment, ce fleuve a reçu relativement peu d’orpaillage de la part des orpailleurs amateurs. La génération actuelle d’orpailleurs a appris à prendre le temps d’y prospecter et a pu découvrir de l’or en quantité raisonnablement décente et d’excellente qualité, parfois à leur grande surprise.

L’Hérault, comme beaucoup de fleuves aurifères, possède des sites plus populaires que d’autres, comme Saint Bauzille de Putois, Gange, Brissac. Cependant, il faut souligner que les placers sont plus riches en or en amont du Gange. En raison des crues, les placers en bancs sont limités et instables.

Le sable lourd est généralement un sable noir avec la présence de barytine par endroits, notamment dans la région de Brissac. Les localités de Ganges, Moules, Cazilhac, Laroque, Agoues et Saint-Bauzille-le-Putois présentent des alluvions aurifères. On y trouve de petits placers sur les berges et des sables lourds de couleur blanche. Les pièges du bedrock constituent également des zones à prospecter.

Le Cèze

L’or provient du bassin houiller d’Alès, situé à la limite orientale des Cévennes. Ce conglomérat, composé de micas, de schistes, de schistes à talc et de quartz blanc, varie en profondeur de 30 à 300 mètres. Les minéraux présents sont dominés par la pyrite, l’arsenic, l’argent et l’or.

Nous continuons à découvrir de très beaux volumes et tailles de paillettes : entre 5 et 15 paillettes par lot pour des paillettes allant jusqu’à 2 mm. Le Cèze est alimentée principalement par deux de ses affluents, la Ganière (sa principale source d’or) et le Luech.

Le Céze est calme avec de vastes placers pendant la saison des basses eaux. La rivière change beaucoup lors de la fonte des glaces et lors des grandes crues cévenoles, pour le meilleur et pour le pire. Personnellement, j’aime bien quand elle voyage beaucoup, car on doit recommencer chaque année et on ne se lasse pas.

Elle alimente le Rhône et l’or est associé à des galets noirs et ovales dans des sables fauves. Parmi ses affluents aurifères, on trouve le Luech et la Ganière. Près de Bordezac, ainsi qu’à Bessèges, on trouve des endroits très aurifères. De Bessèges à Saint Ambroix et Goudargues, la région est également propice à l’orpaillage.

À Foussignarges, on observe un enrichissement aurifère, alimenté par la Ganière. Les terrasses alluviales entre Molières-sur-Cèze et Saint Ambroix, au pied de la colline du Montalet, ainsi que près de Bordezac et de Lalle, sont des lieux intéressants à prospecter pour l’or.

Le Cèze est également remarquable pour ses mines de charbon, qui sont constituées de roches carbonées sédimentaires qui ont durci à la suite de la décomposition des plantes. Ces blocs se trouvent tout au long du parcours et ont une odeur d’hydrocarbure distincte. C’est aussi un excellent prédicteur de la présence d’or, car là où le charbon se concentre, les minéraux se concentrent en couches successives, cachant les plantes qui fabriquent le charbon.

Tharaux est l’emplacement des orpailleurs du Céze. Il y a beaucoup de placers avec beaucoup de sable noir et d’hématite qui vous aideront à prospecter. A cet endroit, vous pouvez créer 20 ou 30 paillettes par pan, mais les récentes inondations ont fortement diminué l’offre.

Le Salat

Le Salat est une ville aurifère du sud de la France avec une longue histoire d’orpaillage. On trouve encore aujourd’hui des traces de mercure dans certaines paillettes. Cependant, cette rivière a également beaucoup souffert. En réalité, cette rivière est synonyme d’exploitation aurifère en Ariège.

spot aurifère pour l'orpaillage sur le salat

Le Salat tire son or des massifs du Plantaurel et du Couserans. D’ailleurs, en 2014, les chercheurs du BGRM ont mis à jour une colline du Couserans qui contenait environ 23 tonnes d’or. Le problème est que cette colline est surplombée par un village, et que l’or n’est pas de l’or libre, mais de l’or incrusté dans la roche, en plus d’être sur un lieu protégé dans une réserve naturelle.

Le Salat est séparé en trois sections. Un déversoir avec de l’or extrêmement fin en amont, suivi d’une zone torrentielle très pentue et très protégée par un arrêté préfectoral pour son biotope vulnérable et d’un bassin versant. Les orpailleurs se regroupent au niveau de cette ligne de partage des eaux. C’est aussi la seule zone où l’orpaillage est autorisé (en aval de Saint Giron).

L’or est présent en bonne concentration et avec une grande quantité de sable noir. Les endroits sont accessibles, notamment les plaques de rochers qui sont idéales pour le sniping. Il est fréquent de trouver de belles paillettes, des grains, voire des pépites d’or.

Les placers sont tous les mêmes. Une couche de cailloux, suivie de nombreuses couches de sédiments mobiles et aurifères, d’une couche de limons et enfin de la roche mère. Les failles et les dolines suivent le même schéma de stratification.

Le Salat est alimentée en or par différents éléments. Tout d’abord, les grains provenant du massif de l’Arize contribuent à cette richesse aurifère. De plus, les conglomérats du Plantaurel fournissent de l’or détritique, ajoutant ainsi à la diversité des grains présents.

Dans la Haute Ariège, on observe une concentration d’or plus faible près des gîtes aurifères, puis une stérilité jusqu’à Foi. Les affluents du Vicdessos et de l’Oriège jouent un rôle important en transportant de l’or dans cette région.

En se déplaçant de Crampagna à Saverdun, plusieurs localités se distinguent par leur activité aurifère. Varilhès, Bénagues, Rieux et Pamiers sont des points classiques d’orpaillage. On trouve également un lit rocheux argileux au sud de Pamiers, qui contribue à la présence de l’or.

De Foix à Pamiers, la plupart des ruisseaux affluents de rive gauche sont aurifères. Les paillettes d’or y sont généralement plus fines. Parmi les affluents aurifères, on retrouve le ruisseau de Rieux et ses affluents, les ruisseaux de la Caramille, le ruisseau Loubès, ainsi que le ruisseau de Bénagues et le ruisseau de Carol avec leurs affluents.

En se dirigeant de Pamiers vers la Garonne, on observe une diminution de la quantité d’or et une finesse accrue des particules aurifères. Les affluents aurifères tels que l’Estrique, la Lèze et l’Hers contribuent à cet apport en or.

Ainsi, l’Ariège présente une diversité de sources d’or, allant des grains du massif de l’Arize aux conglomérats du Plantaurel, en passant par l’or dissout. Les différentes régions de l’Ariège, telles que la Haute Ariège, Crampagna à Saverdun, et de Pamiers à la Garonne, présentent des caractéristiques spécifiques en termes de teneur et de finesse de l’or. Cette richesse aurifère fait de l’Ariège une région propice à l’orpaillage et à l’exploration minière.

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L’Aude

Lors des événements méditerranéens, l’Aude connaît des crues importantes. L’or bouge beaucoup lorsqu’il se dépose et est emporté par les eaux. Comme tout peut changer d’une saison à l’autre, une crue représente généralement une reprise du travail de prospection dans la zone qui se recharge continuellement.

L’interprétation du flux est, en fait, assez simple. Il s’agit d’or provenant de dépôts alluvionnaires, mais la taille et la teneur sont bien meilleures que ce à quoi je suis habitué. Cependant, comme c’est souvent le cas, les placers ne sont pas tous égaux et sont déposés à des endroits très particuliers par poches et couches.

Par conséquent, il est essentiel de passer son temps à explorer tous les emplacements possibles. Les pièges sont divers. On peut trouver des nids de poule, des failles dans le substratum rocheux (aussi bien calcaire que sablo-argileux) et des bancs de gravier. Parfois, tout est juste à la surface, et parfois, il faut creuser un peu plus profondément pour localiser la poche d’or.

Les minéraux lourds comprennent du sable noir, parfois de magnifiques grenats, et beaucoup d’hématite, ce qui rend la prospection simple dans la zone appropriée. Même près des villes de Carcassonne, tout le cours est aurifère.

On a découvert des pépites, qui sont souvent extrêmement roulées. Ainsi, on peut trouver de l’or partout dans l’Aude, mais surtout dans la moyenne vallée de l’Aude. L’Aude a l’avantage d’être l’un des trois seuls départements français où l’orpaillage peut être pratiqué toute l’année. Seuls le temps et le niveau de l’eau pourront dissuader les chercheurs d’or.

La Têt

De nombreuses ressources en or et en métaux ont été découvertes dans la Têt et ses affluents en amont. Les faces nord du Canigou, de l’Estoher, du Serrabonne, du Baillestavy et des Glorianes peuvent toutes être identifiées. Malheureusement, la prospection est interdite dans tous ces cours d’eau car l’écologie y est délicate en termes de biotopes et de frayères. Cependant, l’histoire de l’exploitation aurifère est largement reconnue et documentée.

la rivière de tet est réputée aurifère par les orpailleurs locaux

Certaines archives indiquent que l’exploitation des sablières a été très active dans le passé. De ce fait, l’or est présent tout au long de son parcours. On rencontre fréquemment de l’or de très belle taille, mais roulé, ainsi que de l’or très fin, des grains et même des pépites.

La présence de sable noir comme substrat aurifère est particulièrement visible, avec parfois de beaux grenats. La quantité d’or dans les bancs de gravier est plutôt faible (une à dix occurrences par orpaillage), mais les résultats des tests sont plutôt positifs. Le substratum sablo-argileuxdomine la Têt. Ce substratum est extrêmement instable, et les orpailleurs ne doivent surtout le creuser.

L’endroit le plus intriguant se trouve à Ille-sur-Têt, mais la prospection est difficile, car le dépôt sédimentaire est peu apparent et l’accès est restreint. Plus en aval, on trouve les fascinantes communes de Néfiach, Millas, et toutes les autres qui suivent. Plus on se rapproche de la mer, plus il est simple d’utiliser le bassin versant et plus, il est facile à lire pour la prospection.

Dans le massif du Canigou, on trouve de nombreux gîtes métallifères, ainsi que des filons aurifères connus à Glorianes, Serrabona, Casefabre, Baillestavy et Estoher. La Têt compte de nombreux affluents propices à la prospection, tels que Le Boulès, La Comelade, Le rui de Campeils, La Boule, La Berne, La Lentilla, Le Luech, Le ruisseau de Glorianes, celui de las Crozes derrière les mines d’or, ainsi que les rivières d’Eus et d’Urbanya.

De Vinça à Ille-sur-Têt, les alluvions aurifères sont remontées par les sablières. Les gorges de Rodès offrent des failles intéressantes à prospecter, avec des résultats obtenus dans l’exploitation des sablières et à la batée en aval des sablières actives. À Ille-sur-Têt, à la sortie des gorges, le bedrock devient rocheux et argileux.

À Néfiach, on trouve de fines paillettes et des grains d’or millimétriques, avec un bedrock argileux. À Millas et à Saint-Féliu, les paillettes sont fines, tandis que les grains d’or peuvent être petits ou millimétriques, avec un bedrock également argileux. À Pézilla-la-Rivière, on trouve des paillettes et des grains d’or millimétriques, ainsi que du grenat détritique. Cette caractéristique est également présente à Baho, Bompas et Villelongue-de-la-Salanque.

L’Orb

L’Orb est un fleuve côtier occitan qui se jette dans la Méditerranée à Bézier. L’Orb est également soumis à la réglementation des rivières cévenoles. Les crues sont régulières. Et, incontestablement, l’Orb est aurifère, notamment à la sortie des gorges, au Bousquet d’Orb, au Pont d’Orb, sur la route de Lunas.

Sur son parcours, l’Orb érode trois montagnes : la Montagne Noire, l’Escandorgue et le Mont Fougère. L’or est clairement alluvionnaire, mais on trouve encore des filons de quartz sur les zones de faille entre calcaire et schiste cristallin.

Des batées de 5 à 25 paillettes sont relativement fréquentes à certains endroits, de même que quelques spécimens sur matrice de quartz et de minuscules pépites d’or assez roulées.

La présence d’argiles dans les sédiments prospectés est toujours un indicateur favorable, surtout si elles sont associées à des graviers grossiers. Des minéraux lourds, avec une majorité de sable noir et d’hématite, peuvent être trouvés dans ces strates. Cependant, gardez l’œil ouvert pour de magnifiques grenats et olivines.

L’Arize

spot aurifère pour l'orpaillage sur l'ariège

L’Arize est un petit ruisseau qui prend sa source en Ariège et se jette dans la Garonne. En tant qu’affluent de la Garonne, il joue un rôle important dans le drainage de la région.

Entre le Mas d’Azil et la Bastide-de-Sérou, on trouve de nombreux affluents aurifères qui se jettent dans l’Arize. Parmi eux, on peut citer le Ruisseau d’Ordas, le Ruisseau de la Fargue, l’Artillac et le Pujol. Ces affluents contribuent à l’enrichissement en or de l’Arize et témoignent de la présence de résidus aurifères dans cette région.

Certains ruisseaux, tels que le Ruisseau de la Béouze, le Ruisseau de Pitrou et le Ruisseau du Talliol, sont souvent mentionnés. Leur statut et leur potentiel aurifère restent donc sujets à vérification.

Dans la partie haute de l’Arize, on observe une teneur aurifère plus faible, mais il peut parfois y avoir la présence de grains d’or cristallisés. Ce secteur est alimenté par les gisements aurifères primaires, ce qui explique la présence de ces minéraux précieux.

En aval, l’Arize présente des paillettes d’or plus fines et des placers aurifères plus réduits. Cela est dû à l’alimentation du ruisseau par les conglomérats tertiaires du Plantaurel, qui fournissent des dépôts aurifères de moindre envergure.

Des activités d’orpaillage ont eu lieu dans les environs de Durban, ainsi qu’entre Durban et le Sarret. Ces zones ont été exploitées par le passé dans l’espoir de trouver de l’or.

D’autres secteurs propices à la présence de placers aurifères se situent près de Rieux, de Campagne-sur-Arize et d’Estaniels. Ces régions ont attiré l’attention des chercheurs d’or en raison de leur potentiel aurifère.

La Neste

La Neste est un ruisseau situé dans les Hautes-Pyrénées, connu pour sa richesse aurifère. Elle fait partie du bassin de torrents portant tous le nom de Neste et est un affluent important de la Garonne.

Au sud de Lanemezan, on trouve la Vallée d’Aure, qui sert de toponyme indicateur pour cette région. C’est dans cette zone que la Neste coule, offrant ainsi des opportunités d’orpaillage et de prospection aurifère.

Près d’Oo, dans le département de la Haute-Garonne, se trouve la Neste d’Oo. Cette section de la Neste est connue pour ses gîtes aurifères, qui ont été signalés par Malus dans la montagne de Saint Julien.

Ces indications géographiques et toponymiques fournissent des repères importants pour les chercheurs d’or intéressés par la Neste et ses affluents. Les amateurs d’orpaillage peuvent explorer la région de la Vallée d’Aure au sud de Lanemezan ainsi que la Neste d’Oo près d’Oo pour tenter de trouver des paillettes et des grains d’or dans ces cours d’eau aurifères

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One thought on “Dans quelles rivières cherche-t-on de l’or en France ? Où trouver de l’or en France ?

  • Votre article est tout bonnement excellent ! Il m’a bien servi au cours des mois de juin et juillet pendant lesquels j’ai écumé les rivières françaises à la recherche d’or. Pas de pépites malheureusement ! Mais quelques grammes de paillettes glanées m’ont clairement motivé. C’était ma première année, ma première fois, j’ai adoré !

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