Quelles sont les plages interdites à la détection ?

La détection de métaux à la plage est un loisir qui est entièrement toléré et autorisé en France, mais cette dernière demeure cependant réglementée. Cette réglementation est dans l’ensemble dédiée à la préservation et le patrimoine archéologique. Autant, il est compréhensible de se poser cette question dans les terres intérieures, nous en sommes en droit de nous la poser pour ce qui est des plages.

Faire de la détection de métaux à la plage reste de un des endroits préféré des UDM car la détection y est plus toléré qu’ailleurs et d’utilité publique de par le nettoyage des plages en déchets métalliques.

Cet article aborde les règles entourant la détection de métaux sur les plages, en particulier celles qui sont interdites ou réglementées. Il met également en avant les plages où la détection de métaux est prohibée, et met en lumière celles pour lesquelles des restrictions spécifiques sont imposées.

La réglementation de la détection de métaux pour les plages

Si une réglementation globale existe pour usage du détecteur de métaux, il faut savoir que des arrêtés peuvent être prononcés dans le cadre local, sous la forme d’un arrêté préfectoral. Ces arrêtés, pour ce qui est des plages de notre littoral, peuvent restreindre partiellement l’usage d’un détecteur de métaux, soit l’interdire complètement.

Si arrêté, il y a, ils seront mis en application par les préfets, puis les maires des communes concernés. Les agents de contrôle du respect de ces arrêtés peuvent être la police municipale ou nationale, les CRS, les agents de l’ONF ou encore la police maritime.

Pourtant, il faut le savoir, certaines plages sont interdites à la détection de métaux. La raison est toujours liée à une préservation du patrimoine archéologique, mais aussi à la sécurité des personnes lorsque celle-ci ont été le lieu d’affrontements terribles, notamment lors du débarquement allier lors de la seconde guerre mondiale. Le risque étant de retrouver des armes et des explosifs, encore actifs après toutes ces années, dans le sol.

Quelles sont les plages interdites à la détection de métaux ?

Bien entendu, des arrêtés peuvent être modifiés, ajoutés ou annulés, donc c’est à vous de vérifier les tenants et aboutissant de l’existence de ces interdictions ou restriction, auprès des préfecture et a fortiori, des mairies de communes en question. Notre blog ne pourra, de ce fait, se tenir responsable de l’exactitude de ces informations, si toute fois, elles se révèlent erronées.

• Les plages de Deauville et Trouville sur Mer sont interdites par arrêté préfectoral, ainsi que la plage dite du sillon à Saint Malo ainsi que sur les plages de Saint Côme de Fresnes et sur l’ensemble des plages du Débarquement.
• La plage de La Brée (17), au sud de St-Denis (17), est interdite toute l’année.
• Toutes les plages de la commune de Pornic (44) et de Préfailles 44) sont interdites.
• Les plages à Bray-Dunes (59), Zuydcoote (59), Leffrinckoucke (59), Malo les Bains (59) sont interdites à la détection
• Toutes les plages de la Faute sur Mer (85) et de la Tranche sur Mer (85) sont interdites à la prospection métallifère.
• Toutes les plages du Var sont interdites à la détection, car lié au débarquement des alliés en Provence.
• En Vendée (85), la plage des Conches est interdite

Quels sont les plages dont la détection de métaux est réglementée ?

Hors mis les plages interdites que nous venons de voir, dans le reste des littoraux de France, la détection est tolérée. Il est commun de déclarer sa présence auprès la commune ou vous prévoyez de faire votre prospection au préalable. Déclaration ne veut pas dire demande d’autorisation. Il vous faudra, en conséquence, annoncer votre présence sur les plages que vous prospectez auprès de la mairie de la commune que vous allez visiter.

Cependant, certaines plages ou communes autorisent bien la détection de loisir sur les plages sous réserve de certaines contraintes, de temps le plus souvent. Nous allons vous lister ci-dessous quelques communes ou plages qui contraignent la détection à certaines heures de la journée :

• Les plages des Mathes-La Palmyre (17) est uniquement autorisé de 6h à 9h du matin.
• La plage de Pontaillac à Royan (17) est interdit la détection du 1er juin au 30 septembre entre 5h et 21h.
• La plage de la Palmyre (17) est interdite sauf de 6h à 9h le matin.
• Les plages de Pengen et la grande plage de la commune de Saint Cast le Guildo (22) est limité aux horaires de 19h à 10h du matin
• La détection est interdite sur l’ensemble des plages de Mimizan (40) du 15 juin au 15 septembre.
• La plage de Labenne Océan (40) est interdite pendant les heures de prise de poste des sauveteurs en mer pour la surveillance de baignade.
• La commune d’Arzon (56) est interdit à la détection de 9h à 20h30.
• Les plages de Dunkerque (59) sont autorisées à la détection du 15 avril au 30 septembre de 19h à 10h le lendemain.
• Les plages de l’ile d’Oléron, la détection est autorisée de 19h à 9h pour ne pas gêner les vacanciers

Pourquoi interdire la détection sur ces plages liées aux guerres mondiales alors qu’elles sont très occupés pendant la période estivale

Ce chapitre de cet article est une réflexion personnelle. On peut tout a fait comprendre la raison pour laquelle les plages qui ont connues un passé lié au conflit mondial soient interdit à la détection, pour un risque lié à la découverte d’objets explosifs. Pour autant, une immense majorités de ces plages reçoivent énormément de publics.

Là où on peut se poser des questions, c’est lorsque on sait qu’un détecteur peut détecter à un profondeur moyenne de 20-25 cm. Et qu’à coté de ça, oh combien de gamins creusent des trous dans ces plages, de plus de 40 cm pour enterrer leur parents ou faire des châteaux de sable. Doit-on en conclure qu’il vaut mieux protéger les détectoristes d’un risque explosif que plusieurs centaines de milliers de bambins et leurs parents, à l’image de Deauville et Trouville sur Mer que vous pouvez trouver sur google image.

Source : FNUDEM

Rappel de la loi :

Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative.